Ib-yang

Entre les années 1960 et 1990, plus de 100 000 enfants ont été abandonnés en Corée du Sud et offerts à l’adoption internationale. Les conséquences de la guerre de corée, et les moeurs d’une société profondément confucianiste confrontée à un effort de reconstruction et de modernisation planifié effréné. 

Ib-yang suit mon mari, coréen d’origine et français d’adoption, lors de son premier voyage sur sa terre natale. Un voyage en forme d’aller-simple, quête plus ou moins assumée de racines, d’identité, et d’apaisement.

Ces photos illustrent ma perspective quotidienne, à ses côtés, de la découverte d’un quotidien à la fois familier et nouveau. Où pour la première fois il a le sentiment de ressembler au monde qui l’entoure; et prend conscience du fossé qui l’en sépare entre barrière de la langue et choc des cultures. Où des rencontres se font et des amitiés se nouent autour de bouteilles de soju. Où l’âge est une barrière infranchissable quand il s’agit de tisser des liens. Où finalement l’excitation de l’aventure devient routine. Où l’on se sent nostalgiques de soirées d’été en famille au bord du fleuve Han, qui n’ont jamais été.

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